La Charente-Maritime, un département à protéger

Le risque feux de forêt est présent dans de nombreuses zones du département de la Charente-Maritime :

• la forêt de la double Saintongeaise,
• le massif de la Lande,
• la forêt de la Coubre,
• les forêts de l’île d’Oléron et de l’île de Ré…

Le SDIS17 (Service Départemental d’Incendies et de Secours de Charente Maritime) est très impliqué dans la lutte contre les incendies en milieu naturel.

Le colonel Didier Marcaillou, directeur du SDIS17 : « la Charente-Maritime, c’est 67 centres d’incendie et de secours. 55 sont tenus uniquement par des pompiers volontaires et 12 avec des pompiers volontaires et des professionnels.  » (Source : France Bleu)

« Depuis des décennies, dans notre département, des sapeurs-pompiers surveillent les massifs les plus fragiles depuis des tours de guet disséminées dans la forêt. Selon les conditions météorologiques qui font évoluer chaque jour le niveau de risque d’éclosion de ces feux, le SDIS engageait des sapeurs-pompiers guetteurs en haut de ces tours. Ils travaillaient avec des moyens devenus obsolètes aujourd’hui.

Dans la logique de la modernisation de ses outils de travail, le SDIS 17 s’est doté d’un système de détection automatique des feux de forêt doté des dernières technologies. Après 4 ans d’études, la société PARATRONIC a été choisie pour développer ce système nommé ADELIE.

Désormais, depuis 11 points hauts répartis dans les principaux massifs forestiers de la Charente maritime, des caméras numériques détectent la présence de la moindre fumée suspecte. L’ensemble des images collectées est transmis en direct par voie hertzienne au centre de commandement à La Rochelle.

Dans ce centre opérationnel du SDIS, un opérateur est en veille pour réagir à la moindre alerte, et les secours sont immédiatement engagés.

Fiable, fonctionnel et innovant, ADELIE permet la détection et la localisation précise des départs de feu très rapidement. Dès qu’une lueur ou une fumée est détectée par le système, l’alarme est transmise à l’opérateur de garde.

Celui-ci, situé dans l’un des deux centres de supervision et de contrôle (soit au CODIS ou au centre de secours de Jonzac dans le sud du département), il commande à distance une caméra de levée de doute. Il localise le sinistre sur un fond cartographique et informe le centre de traitement des alertes, qui peut engager les moyens de lutte approprié instantanément.

Grâce à ce dispositif, le CODIS peut visualiser en direct le développement de l’incendie, identifier les points sensibles et anticiper les renforts.